SCANDALE : Leur maison s’écroule sous leurs yeux, l’assurance refuse de payer avec une excuse qui révolte la France

« On fait du camping dans notre propre salon » : le cauchemar d’une après l’effondrement brutal de leur maison

Imaginez-vous entendre un bruit fracassant et découvrir qu’une partie entière de votre maison vient de s’effondrer comme un château de cartes. C’est l’horrible réalité qu’ont vécue Nicolas et Coraline, un couple de Saint-Pierre-d’Entremont dans l’Orne, le 22 décembre dernier. Mais le plus choquant dans cette histoire n’est pas l’incident lui-même : c’est la réponse glaçante de leur assurance qui a refusé de les indemniser avec un argument qui laisse sans voix.

« Au début, on a pensé qu’il y avait une mini-tornade sous nos fenêtres », se souviennent-ils, encore traumatisés par cet événement survenu sans le moindre avertissement. La réalité était bien pire : le pignon entier de leur maison en pierre venait de s’écrouler, mettant en danger toute la structure de l’habitation.

L’excuse scandaleuse de l’assurance qui choque les experts

Après avoir constitué un dossier d’indemnisation — un véritable parcours du combattant où « il manquait toujours une pièce » selon leurs dires — le couple a reçu une réponse qui défie l’entendement : l’assurance refuse toute prise en charge au motif que l’effondrement n’aurait pas « soudain mais progressif ».

« C’est profondément injuste et juridiquement contestable. Un effondrement qui survient en quelques secondes, sans signe avant-coureur visible pour des non-professionnels, correspond parfaitement à la définition d’un événement soudain et imprévisible » – Maître Laurent Delpech, spécialisé en droit des

Cette décision laisse la famille complètement démunie face à une facture colossale de 18 000 euros pour reconstruire le pignon effondré. En guise de « geste commercial », l’assureur a proposé un montant dérisoire de 1 000 euros, soit à peine 5% du coût des réparations.

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De à sans-abri dans leur propre maison

La situation a d’abord contraint Nicolas, Coraline et leur fils de 4 ans à quitter leur domicile pendant plus d’un mois, le maire ayant pris un arrêté de péril imminent. « Jamais on aurait pu penser que l’un des murs allait s’effondrer, il n’y avait aucune fissure », assurent-ils, encore sous le choc.

Aujourd’hui, bien qu’autorisés à réintégrer partiellement leur maison, ils vivent dans des conditions précaires dignes d’un camping sauvage :

  • Une partie entière de la maison est condamnée et inaccessible
  • Ils ont dû improviser une « pseudo-cuisine » dans le salon
  • Des bâches et des planches de fortune cloisonnent les zones dangereuses
  • L’hiver normand aggrave leur situation avec des problèmes d’isolation

« C’est le camping à la maison », résume le couple avec une résignation bouleversante. Cette précarité forcée est d’autant plus difficile à supporter qu’elle survient dans ce qui devait être leur refuge, leur foyer.

Une situation plus courante qu’on ne le pense

Le cas de Nicolas et Coraline est malheureusement loin d’être isolé. Selon une étude récente de l’Institut français de protection des propriétaires (IFPP), près de 15% des sinistres immobiliers font l’objet d’un refus d’indemnisation pour des motifs similaires.

« Les utilisent de plus en plus l’argument du ‘caractère progressif’ pour rejeter des dossiers d’effondrement partiel », explique Thomas Renard, expert en bâtiment indépendant. « C’est particulièrement fréquent avec les maisons anciennes en pierre dont les pathologies peuvent être invisibles pour des non-initiés. »

Ce phénomène inquiétant soulève une question cruciale : que vaut réellement une assurance habitation qui n’assure pas contre les catastrophes les plus dévastatrices ?

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Les dangers des petites lignes des contrats d’assurance

Cette affaire met en lumière l’importance critique de bien comprendre les clauses de son contrat d’assurance habitation, particulièrement pour les propriétaires de maisons anciennes :

  1. Attention aux exclusions de garantie : certains contrats excluent spécifiquement les liés au « tassement », à la « compression » ou au « mouvement de terrain »
  2. Vérifiez la définition du terme « soudain » : de nombreux contrats exigent un caractère « soudain et imprévisible » sans définir précisément ces termes
  3. Conservez toutes les preuves : photos datées, témoignages de voisins et rapports d’experts peuvent être déterminants
  4. Faites inspecter régulièrement votre maison : un rapport préventif peut vous protéger contre l’argument du « caractère progressif »

« Les assurés devraient systématiquement faire appel à un expert indépendant en cas de sinistre important », conseille Maître Delpech. « Les rapports des experts mandatés par les assurances tendent souvent à favoriser un refus d’indemnisation. »

Une famille déterminée malgré l’adversité

Face à cette situation désespérée, Nicolas et Coraline ont dû prendre une décision difficile : signer le devis des travaux sans avoir les moyens de les payer. « Nous n’avons pas le choix, il faut avancer », confient-ils avec courage.

Heureusement, la solidarité s’organise autour d’eux. Une proche a lancé une cagnotte en ligne qui a déjà permis de récolter 1 605 euros. Mais cette somme reste bien insuffisante face aux 18 000 euros nécessaires pour reconstruire leur foyer.

Cette histoire soulève des questions profondes sur notre système d’assurance habitation : à quoi sert de payer des pendant des si, au moment critique, les cherchent la moindre faille pour éviter leurs responsabilités ? Comment des familles ordinaires sont-elles censées faire face à des catastrophes dépassant largement leurs capacités financières ?

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Si cette situation vous indigne, sachez que vous pouvez contribuer à la cagnotte mise en place pour aider cette famille, ou simplement partager leur histoire pour sensibiliser le plus grand nombre à ce problème qui pourrait un jour toucher n’importe lequel d’entre nous.

Et vous, avez-vous déjà vérifié les clauses d’exclusion de votre assurance habitation ? Êtes-vous certain d’être réellement protégé en cas de catastrophe ?

Jean-Marc Métayer

Je suis Jean-Marc Métayer, toulousain et amoureux de l’auto. J’ai toujours aimé les moteurs, mais un vieux cabriolet m’a appris que chaque voiture a une âme. Parfois, un simple trajet devient une aventure inoubliable.

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