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En bref : • BaleBio est un pavillon en bambou carbon-négatif de 84 m² à Bali, transformant un ancien parking en espace communautaire inspiré du Bale Banjar traditionnel • Construit avec des matériaux locaux et des techniques artisanales, il atteint 8,5 mètres de hauteur et favorise la ventilation naturelle • Le projet réduit les émissions de CO₂ de plus de 53 tonnes (équivalent à 2 400 arbres plantés) avec un bilan carbone de -5 907 kg • Devenu un lieu de rassemblement populaire, BaleBio a remporté plusieurs distinctions dont le Good Design Award pour son impact social • Ce modèle démontre comment l'architecture peut régénérer les communautés tout en protégeant l'environnement |
Un pavillon en bambou qui redéfinit l’architecture à impact faible
Vous avez déjà imaginé une architecture qui fait plus que simplement occuper de l’espace ? BaleBio, un pavillon en bambou à Bali réalisé par Cave Urban, est une belle illustration de cette idée. En transformant un ancien parking de plage en un hub communautaire, cet espace invite à réfléchir sur l’avenir de nos constructions. Intéressant, non ?
Un espace organique pour une communauté vivante
Avec ses 84 mètres carrés, le pavillon BaleBio s’élève gracieusement sur les sables de la plage de Mertasari à Denpasar. Conçu dans le cadre de l’initiative ReBuilt de Bauhaus Earth, ce chef-d’œuvre d’architecture carbone-négative conjure une ancienne zone délaissée en un espace de rencontre dynamique. C’est un véritable mélange d’innovation écologique et de mobilisation sociale.
Une architecture responsable
Dans un environnement souvent dicté par le béton, BaleBio se démarque. Il propose un modèle où les bâtiments ne libèrent pas de carbone, mais en stockent. Imaginez un lieu qui préserve l’esprit traditionnel du Bale Banjar, la salle de village balinaise, tout en intégrant des principes contemporains de durabilité. Cela permet de conserver le sens du collectif tout en respectant l’environnement.
Des matériaux locaux, un impact global
Le toit voûté du pavillon atteint 8,5 mètres de hauteur et utilise des techniques artisanales traditionnelles mêlées à une ingénierie de pointe. Construit avec des poutres en bambou local et recouvert de pelupuh, le pavillon favorise la ventilation naturelle. Chaque partie de sa structure provient d’une chaîne d’approvisionnement circulaire, réduisant ainsi les émissions liées au transport.
Des chiffres qui parlent
Une évaluation du cycle de vie menée par Eco Mantra révèle que BaleBio a un impact carbone si impressionnant qu’il est carbon-négatif, en réduisant les émissions de CO₂ de plus de 53 tonnes. Pour mettre cela en perspective, c’est comme avoir planté 2 400 arbres. Le bilan carbone ? -5 907 kg de CO₂, ce qui en fait un exemple tangible d’un avenir meilleur.
Un lieu de rassemblement en évolution
Depuis son inauguration, BaleBio est devenu un véritable point de rencontre, non seulement pour les habitants, mais aussi pour les étudiants et les voyageurs. L’implication des organisations locales garantit que cet espace reste ancré dans la culture balinaise, tout en intégrant les standards de construction circulaires mondiaux. C’est un exemple d’engagement communautaire à ne pas négliger.
En 2025, BaleBio a remporté plusieurs distinctions, dont le Good Design Award pour son impact social et d’autres prix liés à sa performance environnementale. Cela témoigne d’une véritable volonté d’innover et de transformer notre façon de concevoir.
Élargir notre vision de l’architecture
Le projet BaleBio, loin d’être une simple structure, constitue un modèle à suivre. Il nous rappelle que l’architecture peut et doit jouer un rôle clé dans la régénération des communautés et la protection de notre environnement. Une réflexion sur comment nous pourrions tous contribuer à un avenir plus vert, peut-être ?
Pour en savoir plus sur l’architecture durable, vous pouvez consulter ArchDaily, une référence dans le domaine.
En conclusion
Alors, qu’est-ce que cela évoque pour vous ? Peut-être un rêve d’un monde où chaque bâtiment, comme BaleBio, devient une plus-value pour son environnement, un sanctuaire pour les communautés. Cette nouvelle approche soulève des questions essentielles : jusqu’où voulons-nous aller ?

Je suis Jean-Marc Métayer, toulousain et amoureux de l’auto. J’ai toujours aimé les moteurs, mais un vieux cabriolet m’a appris que chaque voiture a une âme. Parfois, un simple trajet devient une aventure inoubliable.


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