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En bref : • Picoplanktonics est une exposition du Living Room Collective à la Venice Architecture Biennale 2025 intégrant des cyanobactéries vivantes dans des structures imprimées en 3D pour capturer le CO₂. • Ce concept de "design régénératif" combine photosynthèse et biociment, transformant le CO₂ en oxygène et en minéraux solides, créant ainsi une architecture à bilan carbone négatif. • Les biostructures, fabriquées à l'ETH Zürich, sont des organismes vivants nécessitant chaleur et humidité pour prospérer, établissant une nouvelle relation symbiotique entre architecture et nature. • Cette fusion entre biologie et architecture pourrait représenter un tournant significatif vers un futur architectural post-carbone qui répare activement l'environnement. |
Sommaire
Une architecture qui respire
Picoplanktonics, une exposition innovante du Living Room Collective au Canada Pavilion de la Venice Architecture Biennale 2025, interroge notre conception des bâtiments. Et si l‘architecture pouvait activer un vrai processus de guérison de notre planète ? Intriguant, n’est-ce pas ?
Un mélange audacieux de biologie et technologie
Imaginez un bâtiment qui non seulement minimise son empreinte écologique, mais qui contribue activement à réparer notre environnement. Picoplanktonics, dirigé par l’architecte Andrea Shin Ling, est bien plus qu’une simple exposition de design. C’est une expérience vivante où des cyanobactéries intégrées dans des structures biostructurées imprimées en 3D piègent le CO2 de l’air.
Des matériaux vivants pour un futur durable
Le concept de « design régénératif » prend ici tout son sens. Les matériaux ne sont pas inertes ; ils respirent et régénèrent. Les biostructures, imprégnées de cyanobactéries, rappellent les origines de notre atmosphère riche en oxygène. Quand on pense à ces petits organismes, on réalise qu’ils ont pavé la voie à un futur oxygéné.
Une innovation à suivre
Ce qui fascine avec Picoplanktonics, c’est la dualité entre photosynthèse et biociment. Alors que la photosynthèse transforme le CO₂ en oxygène, le biociment transforme le dioxyde de carbone en minéraux solides. Ainsi, on renverse la tendance carbonée du béton traditionnel, pour un processus non seulement neutre, mais également négatif en carbone.
Une expérience vivante
La fabrication des structures commence à l’ETH Zürich. Les biostructures sont imprimées avec des bactéries déjà vivantes. Ce processus enrichit l’architecture en lui conférant une dynamique organique. Comme une plante a besoin de soleil et d’eau, ces structures nécessitent chaleur et humidité pour prospérer. À Venise, tout est réuni pour leur succès.
Un équilibre délicat
Les défis ne manquent pas : un changement de climat peut affecter les bactéries, mais leur nature régénérative leur permet de se rétablir. Ce jeu d’équilibre crée une nouvelle forme d’architecture, une cohabitation entre l’homme et le vivant, transcendant le simple acte de construire.
Vers un avenir architectural novateur
Avec Picoplanktonics, nous assistons non seulement à une performance design, mais à une fusion unique entre biologie et architecture. Cela pourrait être un tournant significatif vers un monde post-carbone. Imaginez un bâtiment qui invite la nature à participer à son existence ! Comment la prochaine génération de constructions pourrait-elle évoluer ?

Je suis Jean-Marc Métayer, toulousain et amoureux de l’auto. J’ai toujours aimé les moteurs, mais un vieux cabriolet m’a appris que chaque voiture a une âme. Parfois, un simple trajet devient une aventure inoubliable.


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